Les neutrinos :

Avant 1930, les physiciens qui étudiaient les phénomènes de radioactivité constataient que les particule α et γ émises emportaient toujours la même quantité d’énergie. Au contraire, dans le cas de la désintégration β l’énergie emportée par l’électron s’avérait variable. Le dilemme dura plusieurs années, jusqu’à ce que Wolfgang Pauli, en décembre 1930, suggérât l’existence d’une nouvelle particule invisible émise en même temps que l’électron. Fermi baptisa cette particule encore hypothétique NEUTRINO.

Heureusement, le neutrino n’est pas une particule absolument indétectable, mais il fallut attendre très longtemps pour qu’il soit mis en évidence expérimentalement. En 1956, le détecteur grâce auquel le NEUTRINO fut mis en évidence par Frederik Reines était installé dans le flux de neutrinos produit par un réacteur nucléaire (usine à faire de l’électricité). Ce détecteur avait une taille imposante. C’était une cuve de 8 mètres cubes remplie de liquide scintillateur.

A l’époque on ne savait pas qu’un réacteur nucléaire produisait chaque seconde de l’ordre de 1020 NEUTRINOS qui étaient capables de traverser plusieurs milliards de fois la Terre sans ê"tre interceptés. Malgré ce flux important et les dimensions énormes de son détecteur, Frederik Reines ne détecta que très peu de NEUTRINOS. Environ un neutrino sur un million de milliards qui traversaient sa cuve

En 1962, Lee et Yang associèrent une chambre à étincelles (un ensemblede 10 tonnes rempli de néon), à un accélérateur de PROTONS qui délivrait quelques centaines de millions de NEUTRINOS par heureAvec cette appareillage ils ne détectèrent de façon claire qu’environ 40 neutrinos par 24 heures.

En 1969, Raymond Davis, dans la mine de Homestake, sous 3000 mètres de terre et de roche, avec un immense détecteur de 600 tonnes de solvant industriel à base de chlore attrape quelques neutrinos solaires par an.

En réalité, les neutrinos invisibles sont partout en nombre considérable à tel point de les astrophysiciens se demandent s’ils ne constituent pas la matière noire de l’univers.

Les techniciens avec ce Grand collisionneur de hadrons (LHC), multiplièrent les expériences pour trouver boson de Higgs. : « deux protons stables lancés à grande vitesse l’un contre l’autres s’éclatent en une gerbe de débris instables, de grosseurs différentes que des détecteurs analysent et que des ordinateurs reconstituent».

Au hasard, le 04.07.2012, les physiciens du CERN sachant que personne ne les contredira, annoncèrent qu’ils avaient vu dans les gerbes résultant du choque entre deux protons lancés l’un contre l’autre à très grande vitesse des traces éphémères pouvant être celles du boson de Higgs.

Représentation des traces éphémères relevées au CERN

Mais plutôt que d’attribuer, au hasard, certaines traces éphémères au boson de Higgs, qui ne serait qu’une particule instable, parmi d’autres, impropres à construire quelque chose de solide. Les physiciens du collisionneur (LHC) devraient se demander« pourquoi, après le choc, lorsque les deux PROTONS et leurs débris semblent avoir disparu restent ils des NEUTRINOS qui se sont échappés à travers les parois de l’énorme machine »

Lorsque tout à disparu, s’il reste des NEUTRINOS c’est que ceux-ci sont stables et pourraient constituer les éléments ultimes des PROTONS qui, dans l’énorme collisionneur de hadrons (LHC) s’éclatent en une gerbes de débris qui se réduisent en NEUTRINOS.

Qu’importe le boson de Higgs qui ne serait qu’une particule instable parmi d’autres impropres à construire quelque chose de solide.

Ne cherchez plus, Messieurs les spécialiste, les NEUTRINOS sont ces grains élémentaires stables que vous cherchiez et qui structurent la matière de l’univers conformèment à la physique classique. En réalité les NEUTRINOS se confondent avec les grains Feynman.

Les neutrinos et les grains Feynman se confondent en une même particule élémentaire à l’origine de la matière que nous appellerons neutrino-Feynman