Le temps

Le temps et la chaleur

Tous les physiciens savent que la chaleur en soi n’existe pas et que seul le mouvement des molécules agitée est perceptible et transmissible de proche en proche. Lorsque vous touchez un objet dont les molécules sont très agitées (très chaud) leur mouvement se transmet à votre doigt dont les cellules n’aiment pas cet agitation et vous vous brûlez.

Lorsqu’un récipient, ouvert par-dessus, contient un liquide, les molécules de la surface (b) échangent une partie de leur énergie cinétique avec celles de l’air plus froid, et constituent une barrière de molécules lentes (b). Si une de ces molécules (b) est heurtée par une molécule rapide (a), elle est expulsée, comme une boule de billard, tandis que la molécule (a) qui a provoqué le choc prend sa place. Il y a évaporation. Tout se passe comme si les molécules les plus rapides s’échappaient, en laissant sur place les plus lentes. On comprend pourquoi l’évaporation est un procédé de refroidissement.

Représentation d'une molécule d'eau agitée par une autre.

Si, par un apport d’énergie cinétique extérieur, l’agitation des molécules (a) du liquide augmente, celles-ci sont de plus en plus nombreuses à atteindre une vitesse qui leur permet de franchir la barrière des molécules (b) plus froide de la surface. Lorsqu’un grand nombre de molécules (a) se trouve dans cet état, le liquide se met à bouillir et se transforme en vapeur. Quand le point d’ébullition est atteint toute augmentation d’énergie cinétique se répartit entre les molécules (a) du liquide et du fait que les plus rapides s’échappent, l’énergie cinétique moyenne tend à se stabiliser autour d’une vitesse qui caractérise le point fixe d’ébullition pour une pression déterminés.

On peut faire l’hypothèse que le mot temps existe mais que le temps qui passe en soi n’a pas de réalité, ce n’est qu’une impression, une sensation provoquée par le mouvement des différentes parties de notre corps et de notre environnement. Seul le mouvement existe. Pour preuve, les unités de mesure du temps (t) sont elles mêmes des mouvements, comme l’année qui correspond à la circonvolution de la Terre autour du Soleil, le jour qui se réfère à la rotation de ta Terre sur elle-même, ou comme l’heure qui n’est autre qu’un nombre d’oscillations d’un pendule, d’un balancier à ressort ou d’un quartz.
Seul donc existe le mouvement auquel les physiciens associent une unité de mouvement (t). Si (L) est une distance parcourue linéaire ou oscillante on appelle +vitesse (V) le rapport (V = L / t) on en déduit (t = L / V). L’immobilité absolue engendre donc l’éternité.

Le temps qui passe, par lui-même, n’est qu’une impression, une sensation. Seul le mouvement existe. L’immobilité absolue engendre l’éternité.

Tout est mouvement que se soit le déplacement longitudinal (distance) ou rotatif (nombre de tour), que se soit la modification d’un état physique ou biologique. La vie est mouvement : nos organes s’activent (battements du cœur, rythme de la respiration), nos cellules se renouvellent, les électrons de nos atomes tournent autour d’un noyau. Si nous regardons un mouvement ou une transformation nous les voyons changer en permanence ce qu’ils étaient se perd à jamais et ce qu’ils seront apparaît progressivement. C’est pourquoi, les hommes ont pris l’habitude de compter combien un mouvement (ou une transformation) “a” contient un autre mouvement “b” calibré servant d’unité de référence : comme la rotation de la Terre autour de son axe (jour), la forme de la Lune (mois), le sablier, la clepsydre, le cadrant solaire, le balancier de l’horloge (le nombre d’oscillations correspond à la seconde, la minute, l’heure. . . .). Tout autre mouvement vibratoire peut être pris comme unité de référence.

Le temps qui passe, par lui-même, n’est qu’une impression, une sensation. Seul le mouvement existe. L’immobilité absolue engendre l’éternité.

S’il y eut un trou noir à l’origine de l’univers, constitué de neutrinos Feynman totalement immobilisés sans même émettre leur champ gravitationnel on peut imaginé qu’il se soit perpétué, et que lors d’une singularité, comme un coup de pied dans une fourmilière, les neutrinos Feynman de sa périphérie se soient dispersés