Horlogerie

Wilhelm Schickard, (1592-1635) est un pasteur et universitaire souabe qui inventa, en 1623, pour Kepler ce qu’il appela une « horloge calculante » qui était destinée à calculer les éphémérides. Il utilisait des roues dentées et avait déjà abordé le problème du report de retenue.

Suite aux ravages de la Guerre de Trente Ans en Allemagne, cette machine disparut dans le courant de l’année 1624. à noter qu’elle a été reconstruite en 1960 d’après les plans originaux.

Huygens (1629 – 1695) en horlogerie, dès 1657, à partir des découvertes de Galilée sur les propriétés des oscillations du pendule, eut l’idée de remplacer le foliot des horloges par un pendule Il confia à l’horloger Salomon Coster le soin de réaliser la première horloge à pendule. Presque toutes les horloges existantes furent alors transformées car la modification permettait d’abaisser les erreurs de 6 à 1. On ne trouve donc plus guère d’horloge à foliot.

En 1660, William Clément, invente Le principe de l’échappement à ancre qui permet d’obtenir un angle d’oscillation plus faible du balancier, donc une plus grande précision.

Huygens poursuivant la fabrication de ses instruments d’optiques utilise la vis et crée le ressort qui, en 1675, sera utilisé par Isaac Thuret, un grand horloger de Paris, pour construire sa première montre à spiral.

En 1693, les deux frères Mayet de Morbier près de Morez (Jura), serruriers forgerons, furent appelés par les moines de l’abbaye de St Claude pour tenter de remettre en marche l’horloge monumentale de leur clocher. Ils eurent ainsi l’occasion d’approcher “une horloge”, et l’envie de s’en fabriquer une pour eux-mêmes sur le même modèle mais bien sûr réduite de taille.

Les premières horloges Comtoises : fabriquées par les frères Mayet durent être à foliot. Mais ayant appris qu’il y avait à Genève une nouvelles horloges à pendule. L’un des frères fit le voyage pour rapporter des informations leur permettant d’appliquer cette invention à la "Comtoise". Une fois leur horloge équipée d’un long pendule, ils créèrent un meuble longiligne correspondant.

Les mécanismes des horloges Comtoises : furent, par la suite, fabriqués entièrement à la main par des paysans de la montagne du Jura, devenus artisans horlogers, ils se transmirent leur savoir. La zone de fabrication se situa entre Morteau au nord et Morez au sud, au cœur de la Franche-Comté.

La qualité et le perfectionnement de ces horloges font que dès les premières créations, très peu d’améliorations techniques furent réalisées par la suite. Le rouage en métal est monté dans une cage en fer, fermée par des portes en acier. Deux poids assurent la force motrice par gravitation. Deux trous dans le cadran servent au remontage de l’horloge.