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Michel Colin

Tome 3 physique biologique

ORIGINE DE

LA VIE.

Michel Colin – 49 impasse de la Ronce

76230 Isneauville – Tél. 02.35.59.95.42

Adresse courrier électronique : gr.univers@orange.fr

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Du même auteur :

Tome 1 – L’ATOME une structure SIMPLE.

Tome 2 – L’ORIGINE de L’UNIVERS

Tome 3 - ORIGINE DE LA VIE.

Tome 4 – LE BLUFF DES PARTICULES QUANTIQUES.

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sur le site www.gr-univers.fr

Dictionnaire de physique et biologie du XXI siècle, 200 pages.

Chronologie des inventions de la préhistoire au XX siècle 530 pages.

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Préliminaires

Formation de la Terre :

Dans un livre précédant intitulé : ORGINE DE L’UNVERS nous étions arrivés à il y 10 milliards d’années avant le présent :
Vous commencez ce livre à 4,5 milliards d’années avant le présent. L’univers
est quasiment dans son état actuel
Le Soleil, né il y a 4,3 milliards d’années, est une sphère de 695.500 Km de rayon et d’un poids de 1,9891×1030 kilogrammes dont la chaleur du cœur est de 15 millions de degrés.


Lors de sa formation, le Soleil avait laissé à distance des amas d’atomes de toutes les grosseurs. Les plus petits restèrent sous forme de météorites les plus gros formèrent des protoplanètes qui par accrétion de leur environnement devinrent, des planètes dont la Terre qui tourne sur elles-mêmes et autour de Soleil.
A son origine, la terre était donc formée des mêmes éléments que le Soleil à savoir (par unité de volume) : 70 % d’hydrogène (1H, 2H) et 25 % d’hélium (3He, 4He, 5He, 6He) ; les 5 % restants comprenaient du lithium et du béryllium, 12C, 16O, 20N, 24Mg, 26Fe et d’autres. Du fait de la rotation terrestre

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les éléments les plus lourds comme le fer s’assemblèrent au centre et les plus légers en surface comme l’hydrogène.
La terre à son début était un magma. Progressivement en surface il se créa
une croûte d’où s’échappaient des remontées de matière incandescente.
Par ailleurs compte tenu de la faible gravité de la terre, une grande quantité de l’hydrogène de surface s’envola. N’oubliez-pas qu’au départ elle était constituée de 70% d’hydrogène.
Sur la Terre, dès son origine, tombèrent des météorites. Les chocs successifs engendrèrent de la chaleur augmentée par les coulées de larves, la radioactivité du sous-sol et les rayons ardents du Soleil. Dans cette chaude ambiance ce qui restait d’hydrogène et d’oxygène se mêlèrent à d’autres atomes pour former les molécules d’eau (H2O), et, en moindre quantité, du CARBONE (CO), du dioxyde de CARBONE (CO2), du sulfure d’HYDROGENE (H2S), du METHANE (CH4), de l’AMMONIUM (NH4), de LAMMONIUM (CH3) de l’AZOTE (N2) et des composés connus sous le nom de NITRILE (CH3-C≡N), (CH3CH2-C≡N), (CH2=CH-C≡N), (C6H5-C≡N), et quelques gaz rares. Le tout forma progressivement autour du globe ce que nous appelons l’atmosphère.

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Formation des molécules chimiques :

50 millions d’années après sa formation la terre était entourée d’une

atmosphère


La croûte terrestre s’était refroidie aux environs de 100 degrés et séparée en continents, au-dessus s’étalait l’atmosphère. Les éclairs des orages qui déchiraient cette masse gazeuse et les rayons ultraviolets du soleil qui la traversaient y apportaient l’énergie nécessaire à la transformation des molécules simples en éléments plus complexes, tels que l’ETHANE (C2H6),

FORMALDEHYDES, des CYANOGENES, des CYANOACETYLENES, des -

ACETALDEHYDES, des PREPIONALDEHYDE

Détail des interactions :

CO2 → CO + [O] (oxygène atomique) CH4 + 2 [O] → CH2O + H2O
CO + NH3 → HCN + H2O CH4 + NH3 → HCN + 3 H2
Ces composés réagissant ensemble, aboutirent à la formation de biomolécules
:
CH2O + HCN + NH3 → NH2-CH2-CN + H2O
NH2-CH2-CN + 2 H2O → NH3 + NH2-CH2-COOH (glycine)

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Formation des molécules biochimiques

Stanley Miller,(1891-1980) en 1953 accompagné de Harold Urey, a voulu reproduire les conditions de la Terre primitive. Ils ont enfermé dans un ballon des gaz (méthane CH4, ammoniac NH3, hydrogène H2 et eau H2O) et soumis le mélange à des décharges électriques pendant sept jours.


Ils ont obtenu des molécules organiques, notamment de l'urée (CON2H4), du formaldéhyde (H2CO), de l'acide cyanhydrique (HCN), des bases et des acides aminés,
En 1986, pour Walter Gilbert, la vie est apparue à partir d’ARN capables de se répliquer elles-mêmes selon les résultats d’expériences menées par Leslie Orgel.
Le Professeur Meierhenrich (Université de Nice-Sophia Antipolis) et ses collègues internationaux ont démontré que les acides aminés ne se sont pas

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formés uniquement sur terre et qu’ils furent produits d’une façon durable et en quantité phénoménale dans les nuages interstellaires et les météorites qui bombardèrent la Terre. Parmi les éléments organiques extraterrestres auraient figuré l’acide cyanhydrique, le formaldéhyde, l’acétonurie, le cyan acétylène, l’acide iso-cyanhydrique et l’acide isodynamique
Plus de 50 ans après, en 2008, d'anciens collaborateurs de Miller, Jeffrey Bada et Antonio Lazcano reprirent ses travaux. Ils récupérèrent quelques-uns de ses anciens échantillons et les analysèrent de nouveau. Ils purent identifier de nouveaux composés organiques que Miller avait synthétisés grâce à son expérience, mais qu'il avait été incapable de détecter à cause du manque de précision des appareils de son temps. Cette expérience nous donne donc un indice sur une des premières étapes de l'origine de la vie : la synthèse de composés organiques dont les quatre bases A, C, G, U, qui ont pu se réaliser aux alentours des volcans.
En 2009, John Sutherland synthétise deux des quatre bases et en 2010 les deux autres, avec un mélange composé d'eau, de sulfure d'hydrogène (H2S) et de cyanure d'hydrogène (HCN) exposé à un rayonnement UV, Sutherland a réussi à obtenir à la fois des acides aminés et des ribonucléotides. A la même époque Tomas Cech et Sidney Altman ont découvert une catégorie d’ARN capable de catalyser des réactions chimiques comme les enzymes (protéines) qu’ils ont appelé « ribozyme ».
Ils ont obtenu des molécules organiques, notamment de l'urée (CON2H4), du formaldéhyde (H2CO), de l'acide cyanhydrique (HCN), des bases et des acides aminés,
En février 2013, dans un article.de Nature Communications, T. D. Kühne et R. Z. Khaliullin ont publié une étude portant sur la dynamique des liaisons hydrogènes. La double hélice de l'ADN n'aurait pas sa structure spatiale sans ces liaisons hydrogènes
La température des océans était maintenue à quelque 70°C par les radiations solaires qui perçaient l’atmosphère, par les radioéléments du sous-sol, par les sources volcaniques qui crachaient du SULFURE d’HYDROGENE et des oxydes de CARBONE (CO2) et d’autres éléments. Les éclairs des orages qui déchiraient cette masse gazeuse et les rayons ultraviolets du soleil qui la traversaient y apportaient l’énergie nécessaire à la transformation des

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molécules simples en éléments plus complexes, tels que l’ETHANE (C2H6), l’ETHYLENE (CH2=CH2), des cyanures d’HYDROGENE, des FORMALDEHYDES, des CYANOGENES, des CYAN ACETYLENES.

Etymologie du sigle (ARN) de l'Acide-RiboNucléique : simplement les trois premières lettres des mots qui définissent l’ARN

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Il y a 4 milliards d’années

La lagune

Darwin (1809- 1882) a écrit : « La vie est apparue dans un petit étang chaud, dans lequel il y avait un riche bouillon de produits chimiques organiques, à partir desquels s’est formé le premier organisme primitif à la suite d’une longue période d’incubation durant les temps géologiques ».

On peut imaginer qu’il y a 4 milliards d’années, près du rivage d’un continent, non loin d’un volcan selon une supposition de Miller approuvée par Jeffrey Bada et Antonio Lacanau, l’océan chaud de quelque 50°/60°C avait envahi une lagune, où se déversait un modeste ruisseau. L’ensemble bien isolé de l’océan possédait cependant des failles qui laissaient passer les plus hautes vagues. L’eau des océans était dépourvue de sel, mais riche en sédiments et éléments biochimiques tels que : ADENINE (A), CYTOSINE (C), GUANINE (G), URACILE (U), RIBOSE (C5H10O5), GLUCOSE (C6H1206), des phosphates, des acides aminés et différents éléments comme les acides GLYCOLIQUES, LACTIQUES, BUTYRIQUES, ACETIQUES, SUCCINIQUES. Cet apport d’eau compensait les pertes par évaporation et fuites diverses, fut à l’origine d’une concentration d’éléments biochimiques qui, au fil du temps, devint de plus en plus importante.


Divers lieux correspondaient, certainement, à la description ci-dessus, mais il en fut au moins un présentant, un rapport entre évaporation et remplissage, plus favorable que les autres, à créer une meilleure concentration d’éléments

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biochimiques. Cette lagune constituait une soupe encore chaude (environ
50°C), où au terme d’un certain temps, les éléments des océans s’y trouvaient concentrés, chacun à plusieurs millions d’exemplaires par mètre cube.

L’eau des océans dépourvu de sel était un milieu assez proche du cytoplasme des cellules vivantes.

Compte tenu de la concentration des matériaux l’édification des

molécules complexes se trouva accélérée.

La lagune s’enrichit rapidement d’une grande diversité d’éléments chimiques mais nous retiendrons uniquement ceux qui rentrent dans le cadre d’un monde en ARN.

Dans cette soupe tiède la chaleur était suffisante pour favoriser l’assemblage des atomes et en faire des molécules selon leurs configurations réciproques, mais également capable de briser les liaisons les plus faibles

.

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Création des peptides

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Les acides aminés sont des éléments hors du monde ARN qui étaient largement présents dans les océans de sorte que dans la lagune les peptides se formèrent rapidement au hasard des agitations thermiques et constituèrent en quelque sorte une nouvelle branche de la physique qui concerne depuis des milliards d’années les cellules vivantes mais que les physiciens n’avaient pas découvert.

Entendons-nous il ne s’agit pas de renoncer aux lois de la nature qui consiste à assembler deux molécules seulement si leurs structures sont complémentaires, ce qui reste fondamental. Mais s’il s‘agit de modifier des ARN dans leur forme et dans le nombre ou l’ordre de leurs codons, s’il s’agit d’animer des ARN, de faire un travail seul ou en équipe ce sont les protéines (peptides) qui assureront les réalisations.

Selon un communiqué de presse du CNRS du 28 02.2002 : Des équipes de chercheurs ont réalisé la synthèse par voie photochimique de 16 acides aminés protéinogènes dans les conditions du milieu interstellaire. Les résultats de ces équipes de chercheurs laissent supposer que des acides aminés antérieures à l'apparition de la vie pourraient avoir été déposées sur terre et les océans par des météorites, des comètes ou d'autres particules interstellaires. Ceci conformément aux constatations de nombreux autres physiciens.

Wikipédia le plus scrupuleux des informateurs n’hésite pas à décrire les différentes fonctions que les protéines peuvent réaliser selon quatre spécialités :

Les protéines des structures, qui permettent à la cellule de maintenir son organisation dans l'espace,

Les protéines de transport, qui assurent le transfert des différentes molécules dans la cellule.

Les protéines de régulation qui modulent, rectifie l'activité d'autres protéines,

Les protéines du mouvement, permettant aux cellules de se mouvoir.

Les diverses sortes de travaux que peuvent réaliser les peptides :

Il y a les travaux individuels selon la compétence de chaque protéine.

Il y a des travaux qui nécessitent la collaboration de plusieurs protéines.

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Il y a une voie métabolique qui est une suite ordonnée de travaux qui concourent à un même objectif.

Voilà ce qu’affirme Wikipédia : les protéines assurent une multitude de fonctions, certaines sont des moteurs, d’autres assurent les transmissions entre eux, ce qui est un système complexe. Des protéines reçoivent des messages relatifs aux travaux qu’ils doivent réaliser et agissent en conséquence :

Les protéines qui reçoivent un message vont là et assurent ceci ou cela, c’est facile à écrire et c’est pourtant certainement vrai, parce que constaté in vivo, in vitro par des spécialistes. Mais ils n’ont jamais précisé le pourquoi et le comment les protéines captent un message et connaissent leur environnement.

Certes les physiciens ont découverts que des cellules qui descendent d’ancêtres primitifs disposaient de protéines de signalisation, qui captent les signaux intérieurs, et assurent leur transmission dans la cellule, cette signalisation cellulaire est un système complexe de communication qui régit les processus fondamentaux des cellules et coordonne leur activité.

Dans ces mêmes cellules ils ont vu à l’avant des gène ARN un espace dit promoteur, constitué d'environ 20 nucléotides, c’est une sorte de récepteur- émetteur qui met en liaison la mémoire métabolique et les protéines.

La mémoire métabolique enregistre au fur et à mesure de leur édification les différentes structures de la cellule et la façon dont ils sont utilisés.

Dernièrement les chercheurs ont constaté que quatre protéines différentes dites histones constituent le cœur des génomes autour duquel sont enroulées les ARN de la copie de la mémoire métabolique.

Mais je ne sais toujours pas comment les protéines captent un message et connaissent leur environnement.

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Les peptides s’initient au travail :


Au hasard de l’agitation thermique, le groupe carboxyle (COOH) de l’acide aminé (1), se rapprochant du groupe aminé (NH3) de l’acide aminé (2), lors de l’éjection de l’eau (H2.O) se réalise la liaison de l’atome carbone (C) avec l’atome azote (N). Cela se renouvelle jusqu’à l’assemblage de tous les acides animés d’un peptide.

Pour nous cette liaison est dite "ester".

Pour les peptides qui ont assisté à l’assemblage d’un collègue ils se souviendrons que pour unir deux acides aminés il faut les rapprocher l’un de l’autre s’ils ne s’assemblent pas, il faut en retourner un sur lui-même.

Précisions :

Selon le travail qu’effectue un peptide, pour éviter les confusions, je le citerai :

- Peptide uniquement lorsqu’il est inclus dans un ARN pour y exercer

son action.

- Ouvrier, s’il fait le travail qu’il sait faire avec l’aide d’un ARN

- .

- Equipe, si plusieurs peptides travaillent ensemble, aidés par des ATP

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Création des ARN

Il y 4 milliards d’années la lagune était riche de toutes sortes d’éléments chimiques et biologiques bousculés par l’agitation thermique. Parmi lesquels, ci-dessous, se trouvaient les éléments à l’origines de la vie :

Les bases :

Remarques :

Les quatre bases, le ribose et le phosphate sont fait uniquement de cinq atomes : phosphore, hydrogène et trois autres quasiment identiques : azote, carbone et oxygène. Ces atomes avec les peptides (plus tard les protéines) sont les seuls élément nécessaire et suffisants à l’édification des éléments fondamentaux de la vie.

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Création des nucléosides

Les quatre bases se lient de la même façon à un ribose c’est pourquoi j’ai seulement simulé la base pour qu’elle correspondre aux quatre
Les peptides connaissent le lien ester ils seront là pour aider l’agitation thermique.

Les groupes (-COOH) et (HN), après élimination de (H2 O) permet à l’atomes de carbone (C1’) de se lier à l’azote (N6) Selon le principe de la covalence

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Les nucléotides avec leur base

Chacun des quatre nucléotides comporte l’une des quatre bases. Adénine, Cytosine C, Uracile, Guanine

G………………………...…▼

A cette époque l’agitation thermique et l’aide des peptides permit à un phosphates de se lier au ribose pour faire un mono phos

phat e….


Pour transformer ce mono-phosphate AMP en un bi-phosphate ABP il faut un peu plus d’énergie de la part des peptides mais il y a restitution dans les mêmes proportions.
Pour transformer un bi en tri phosphate ATP il faut encore plus
d’énergie. Mais il est possible d’utiliser un bi-phosphate ABP. Dans mon texte je cite les ouvriers (Peptides+ATP) mais il s’agit d’un ATP ou d’un ABP (Voir page 26)

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Les binômes :

Des peptides et des ATP rassemblèrent les quatre nucléotides (A, C, G, U) par deux selon (42 = 16) binômes énumérés simplement par leurs bases ci- dessous :

(AA, AC, AG, AU, CC, CG, CU,CA, GG, GU, GA, GC, UU, UA, UC, UG)

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Les trinômes ou codons :

Aujourd’hui, nous constatons que les ARN sont des assemblages de trois nucléotides que nous appelons codons. On peut imaginer qu’à l’origine, chaque binôme était séparé de son voisin par un nucléotide Uracile (U) qui présente une certaine propriété de liaison. Ce qui donna : 16 codons désignés par leur base :

(AAU, ACU, AGU, AUU, CCU, CGU, CUU, CAU, GGU, GUU, GAU, GCU, UUU, UAU, UCU, UGU)

◄A gauche un exemple de codon

AGU :

Ces codons faits d’un binôme avec un nucléotide (U) intermédiaire se retrouvent aujourd’hui parmi ceux qui sont fonctionnels. Ce ne sont donc pas des codons imaginaires.
Ces codons sont les éléments du langage génétique. Il, y a d’autres codons comme UAG qui n’est qu’un signal STOP, et AUG, un signal de début des ARN.
Les éléments s’enchainent toujours autour du ribose de sorte que les codons ont un début (5’) et une fin (3’).
Signalons qu’à chaque codon
correspond un anticodon par exemple au codon AAU correspond UUA puisque les bases s’attirent deux par deux : (U avec A)) et (C avec G) ou vice versa (A avec U) et (G avec C). De de la sorte tous les codons se termine par (U) et les anticodons par (A).

Les codons ne se créèrent pas tous en même temps, la mémoire métabolique les enregistra un à un, au fur et à mesure de leur formation en une chaîne de 16 codons. Ce fut le premier ARN. (Voir suite page 29).

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Chaîne d’acide ribonucléique ARN :

Les peptides et des ATP créèrent au hasard des chaines de nucléotides en liant le ribose au phosphate suivant (Voir page 20)

Certes les codons s’assemblèrent tout naturellement du fait de la propriété de liaison des uraciles (U) et de la complémentarité de leurs structures moléculaires. Il faut faire une remarque fondamentale : l’ordre des codons dans les ARN n’a aucune importance parce-que ce ne sont que des supports à peptides pour lesquels seul compte la longueur approximative. Par ailleurs en ce qui concerne la structure des ARN : il ne faut pas oublier la loi de Louis de Broglie ci-après :

Autre remarques les ARN présentés n’ont pas les signes de début : AUG

et de fin UAG.

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Loi de Louis de Broglie :


La stabilité (page de l’univers révélée par à Louis de Broglie se résume ainsi :

Toute masse gravitationnelle est une caisse de résonance, seule celle accordée sur la fréquence de référence (fo) des neutrinos génère une oscillation qui sous-tend leur structure.

En 2011, selon la revue Pour LA SCIENCE n°409, des chercheurs des universités Paris Sud et Bordeaux (dont Philippe Bouyer), généralisent la loi de Broglie aux molécules comportant plusieurs centaines d’atomes tous accordés sur la fréquence (fo) ou ses harmoniques.

On peut donc en conclure que les NUCLEOTIDES forment des caisses de résonance qui oscillent sur la fréquence (fo) des neutrinos les constituant des atomes.

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Les ARN oscillent comme la corde d’un violon.

L’onde stationnaire qui stabilise un ARN se forme uniquement si ce dit ARN est constitué uniquement de NUCLEOTIDES oscillant sur la
fréquence (fo), ce qui exclut tous corps étrangers. Les intrus empêcheraient l’oscillation, et l’ARN serait
instable, il se briserait rapidement.
L’onde (fo) qui parcourt l’ARN
comme l’onde sonore d’une corde de violon rebondit aux extrémités, et forme au retour une onde
stationnaire qui circule à l’intérieur
de l’ARN et ne se propage pas à l’extérieur.
Il faut savoir que tous les ARN ont un début 5’ marqué par un codon spécial AUG et une fin 3’ signalée
par le codon UAG. Ces codons ne
figurent pas sur les dessins.
On a une certitude : un, ARN qui oscille sur la fréquence (fo) ou ses harmoniques est formé uniquement
de codons ou anticodons sans autres intrus. Quant à leur ordre, il ne compte pas, puisqu’un ARN n’est qu’un support pour lequel seule la longueur est déterminante.
◄ Ci-contre un ARN et son onde stationnaire.

Toutes les liaisons étaient possibles, mais seules celles des nucléotides étaient viables toutes les autres se délabraient rapidement. En réalité

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seuls les vrais ARN restaient en état et certains se trouvaient complétés au hasard par l’introduction de peptides qui les déformaient en bien ou en mal.

Les ouvriers de la vie :

Les ATP :


L’agitation thermique (50°C) resta une source d’énergie pour accélérer le rapprochement des éléments dont les structures étaient complémentaires. Mais dés la formation des mono-phosphates AMP qui pouvaient accepter un et deux phosphates de plus pour devenir des doubles phosphates ADP ou des triples phosphates ATP, j’ai constaté que les ATP ou ABP accompagnaient indifféremment les peptides

Un AMP, avec un deuxième phosphate devient une adénosine bi-phosphate ADP.

Un ADP avec un troisième phosphate, devient un ATP Selon ce tableau
ATP + 2 H2O ADP + Pi = 30,5 kJmol.
Les ADP et les ATP se reproduisirent en permanence
.

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Les Ribozyme :

Ce sont de courts ARN qui se sont formés progressivement dans la lagune. Ils possèdent la propriété de catalyser une réaction chimique spécifique. Le terme « ribozyme » est formé à partir des mots « acide ribonucléique ARN » et « enzyme ».

La catalyse signifie l'accélération ou réorientation d’une réaction chimique.
Le catalyseur reste parfois intimement mélangé au produit final.

Dans les années 1980, Tom Cech et Sidney Altman ont découvert que certains ARN courts de 15 à 60 nucléotides, appelés ribozymes, pouvaient avoir un rôle de catalyseur, comme les protéines. Cette découverte inattendue a valu à Cech et Altman le prix Nobel de chimie en 1989.

En 1990, Larry Gold et Jack Szostak ont mis au point une méthode visant à sélectionner les ARN montrant une activité catalytique.
Ils ont identifié comme étant ribozyme les ARN transferts (ANRt) capables de se lier sélectivement à des acides aminés pour les transférer. Les ribosomes, ANRr, captables d’effectuer diverses fonctions lors de la traduction des protéines.
Les propriétés catalytiques des ribozymes sont liées à la capacité de l’ARN de se replier pour former une structure compacte bien définie, qui, comme dans le cas des protéines, permet la formation de cavités constituant des sites de fixation.
Parmi les ARN de toutes les longueurs qui se fabriquèrent dans la lagune il y eu inévitablement des ribozymes. Mais il ne s’est pas présenté une circonstance où il aurait été utile.

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Les peptides.

Nous les avons d’écrits en détail (page 12 ). Comme étant les observateurs attentifs de la lagune.
Ils ont assisté à toutes les manifestations des liaisons ester tant dans leur propre structure que celle des nucléotides, des binômes, des ARN.
Les peptides ont vu dans la lagune, différents éléments biologiques simples comme des binômes s’assembler au hasard de l’agitation thermique et se briser. D’autres étaient stables, ce fut le cas de ARN faits de codons. Ce fut aussi le cas d’un nucléotide avec sa base guanine (G) liée à une autre base cytosine (C). Une autre fois rencontrant un nucléotide vierge avec la même base (G) et non loin une base adénine (A) le peptide voulu les lier, ce fut impossible. Il reprit une cytosine (C) qui se lia. Il refit des essais. Comme il n’y a que quatre bases, la déduction fut facile : les quatre bases ne se lient que par couples : entre (Guanine et cytosine) et (Uracile et Adénine).


Pour simplifier les dessins, je m’excuse de représenter les ARN uniquement par leurs bases, avec en rouge le début (A.U.G), et (U.A.G) comme signal STOP, qui ne seront pas toujours apparents :

Tout ce que remarquaient les peptides était enregistré par la mémoire métabolique.

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Première copie d’un ARN par les peptides. Voilà comment des équipes de (peptides et ATP) réalisèrent une première copie d’un ARN celui de la (page 22).

Ils ont à leur profit ce qu’ils ont déjà observé dans la lagune (Page 28)
Un première équipe (ATP, et peptides) met en place l’ARN.


Un deuxième équipe, met sous chaque base la base complémentaire (U avec A) et (C avec G) ou vice versa Puis selon les (pages 21 et 22) une troisième équipe vient relier chaque base à un (ribose) et une quatrième équipe lie chaque (riboses) au suivant par un phosphate et ajoute à l’extrémité le signe fin AUG. Suite (Page 31).

Les peptides forts de ce qu’ils avaient vu précédemment et peut-être en tâtonnant ont réalisé leur copie.

La mémoire métabolique ayant enregistré le travail des quatre équipes saura une prochaine fois comment faire.

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C’est cette façon de copier qui sera utilisée tout au long

des chapitres jusqu’à la fin.

100 ans après l’occupation du site

Selon ce tableau ci-dessous, on constate qu’à partir du nuage originel de neutrinos il y eut une évolution constante jusqu’aux atomes qui se lièrent en molécules chimique et d’autre en ARN biologique dont certains sous forme de gènes.

Les diverses sortes de travaux que peuvent réaliser les peptides (Page 13)

Il y a les travaux individuels selon la compétence de chaque protéine

(Peptides).

Il y a des travaux collectifs sans but précis qui nécessitent la collaboration de plusieurs protéines (peptides).

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Il y a des travaux dans un but déterminé réalisés selon une voie métabolique

qui est une suite de travaux qui concourent à un même objectif.

Les ARNt (transfert)

Une deuxième équipe, tout au long du l’ARN (Pré-ARNt) met sous chaque base une base complémentaire par exemple (U) sous (A), (C sous G) ou vice versa. Puis une troisième équipe ajoute à chaque base un ribose. Une quatrième équipe lie chaque (ribose) au suivant avec un (phosphate). A la fin de la copie l’équipe ajoutent le code (UAG).
Ce premier (ARN 16 codons) est une matrice qui avec l’original forme un

(bi-ARN). En réalité le (Pré-ARNt) est simplement récupéré, pour en avoir

16, les ouvriers reprennent la matrice et en tirent 15 autres.

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Tout c’était passé selon une logique simpliste : copier 16 fois pour avoir une copie de chacun des 16 anticodons. Puis mettre en valeur, chacun des 16 anticodons en les isolants seul dans la boucle.
Malgré que les peptides (ouvriers) n’aient pas eu l’occasion précédemment
de montrer leur savoir, chaque fois qu’ils eurent à l’exploiter ce fut réussi.

Réflexion :

Vous pourriez croire que j’ai inventé la mémoire métabolique pour faciliter la réalisation de mon objectif. Oui la mémoire métabolique facilite incontestablement ma recherche de la création de la première cellule vivante, mais la mémoire métabolique n’en est pas moins une réalité expérimentalement contrôlée.
La neutralisation des anticodons qui entourent celui qui est en boucle n’est pas une invention du narrateur mais un texte de Google, Wikipédia que vous pouvez vérifié : « Acide ribonucléique de transfert » Rubrique : Nucléotides modifiés :

« Les ARNt se caractérisent par la présence d'un grand nombre de nucléotides modifiés dans leur structure par des protéines spécialisées ».



« On trouve deux grandes classes de nucléotides modifiés dans l'ARNt : ceux qui participent à l'établissement de la stabilisation de la structure tridimensionnelle, dans la boucle T, et ceux qui sont localisés dans la boucle A de l'anticodon. Certaines modifications de nucléotides sont très simples, et d'autres sont très complexes et nécessitent l'intervention

de plusieurs protéines ».

On ne sait pas ce que furent les formes intermédiaires mais à notre époque voici comme cela se présente..►

Voilà un ensemble d’interventions qui nécessite certes des protéines

(peptides) qualifiées mais aussi un guide, la mémoire métabolique.

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Les rassembleurs :

Dans la lagune au hasard, il s‘était formé de multiples ARN de toutes natures dont un d’environ 150 codons pénétrés de peptides qui avaient modifié sa structure en la pliant sur elle-même avec deux encoches dont l’arrière-plan était équipé de peptides

capables de mémoriser des empreintes. J’ai vite reconnu dans cet ARN

l’aminoacyl ARNt synthétase qui joue, aujourd’hui, un rôle de rassembleur

d’où le nom que je préfère lui donner dans mon texte.

La mémoire métabolique qui avait pris en charge cet ARN et y avait mis en place des peptides demanda à des équipes d’en faire 16 copies, comme le nombre des acides aminés.

Ce qui fut fait selon ce que la mémoire métabolique avait enregistré :




200 ans après occupation lagune.

Dans la lagune, les sédiments s’accumulant, elle s’était réduite. Les gènes dont nous venons de suivre la création se trouvant moins éloignés les uns des autres passèrent sous le contrôle d’une seule mémoire métabolique.

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Gènes rassembleurs

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Gènes ARNt


A la fin de ces opérations il y avait dans la lagune
16 ARNt avec anticodon et acide amine (ac-am), ce que j’écris sous la forme 16 gènes (ARNt+antcodon+ac am) et lorsqu’ils sont liés les uns aux autre

1 gènes liés (16 ARNt+anticodon+ac-am) et avec leur matrice 1 bi-gènes liés (16 ARNt+anticodon+ac-am).

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Les codes génétiques :

Les couples dans les rassembleurs se sont constitués au hasard. Ici j’ai forcé le hasard à reconstituer le code génétique conforme à celui que nous connaissons aujourd’hui. Dans la réalité au hasard, les couples seraient quelconques, sans complication pour leur usage.

Tableau des acides aminés et les anticodons dans notre univers :

Acide aminé

Abréviation

Codons

Anticodon

Alanine

Ala

GCU

CGA

Arginine

Arg

CGU

GCA

Asparagine

Asn

AAU

UUA

Acide aspartique

Asp

GAU

CUA

Cystéine

Cys

UGU

ACA

Glycine

Gly

GGU

CCA

Histidine

His

CAU

GUA

Isoleucine

Ile

AUU,

UAA

Leucine

Leu

CUU

GAA

Lysine

Lys

UCU

AGA

Phénylalanine

Phe

UUU

AAA

Proline

Pro

CCU,

GGA

Sérine

Ser

AGU

UCA

Thréonine

Thr

ACU

UGA

Tyrosine

Tyr

UAU

AUA

Valine

Val

GUU.

CAA

En plus il y a un codon de début (AUG) et un autre de fin (UAG)

44

Gène ribosome :

P A

Chaque ribosome actuel est constitué de deux parties.
1 – Dessous la sous-unité lourde est aujourd’hui composée
de 44 protéines imbriquées dans un ARNr ribosomique de
5300 nucléotides. A l’origine de la vie il n’y avait pas de sous unité lourde, elle était remplacée par des ATP, et des peptides individuels.
2 Dessus la sous-unité légère est composée de 21 protéines imbriquées dans un ARNr ribosomique de 1500 nucléotides. Elle est divisée en 2 sites P et A

Dans la lagune, il s’était formé un ARN d’environ

1000 nucléotides garni de peptides qui lui donnèrent sa forme repliée selon le dessin ci-contre………..►
Dans les dessins qui suivent je préfère représenter la sous-unité d’un ribosome sous la forme simplifiée de droite ►………………►…………►
Le gène corespondant à la sous unité légère se présente sous la forme : Ce géne (Ribosome) que les ouvriers copièrent pour en faire un

bi-géne (ribosome)

45

Gène transcription codon/protéine

46

Exécution de la transcription :

Dans la lagune, les sédiments s’accumulant, elle était devenue un trou. Les trois gènes collectifs dont nous venons de suivre la création individuelle passèrent sous le contrôle d’une seule mémoire métabolique dont le souci fut de rassembler les quatre gènes récemment constitués pour que le travail soit fait selon le voie métabolique dans de but unique est la création de protéines.

Préparation du matériel

Sur le dessin ci-dessus : 1 le gène – 2 la matrice.

Le bi-gènes liés (16 rass+GT+ac-am) (Page36), est composé de deux ARN

que les peptides dissocient : le N°1 est le gène, le N°2 est sa matrice.

La mémoire métabolique qui veut des réserves a demandé aux ouvriers de faire 9 copies pour en avoir 10, puis de libèrent un à un les 10 copies de chacun des 16 gènes (rass+GT+ac- am) qui sont des gènes directement fonctionnels. Quant à la matrice elle reste en attente pour un prochain usage
Directement fonctionnel c’est à dire apte à faire un certain
travail.

47

Le bi-gènes liés (16.ARNt+anticodon+ac-am) (Page34), est composé de deux ARN que les peptides dissocient : le N° 1 est une copie du gène , le N°2 est la matrice de ce gène avec lequel les peptides doivent faire 9 copies pour en avoir 10.


Puis les peptides libèrent un à un les 16 gènes (ARNt+anticodon+aci- am) qui sont des gènes directement fonctionnels. Directement fonctionnel c’est à dire apte à faire un certain travail Quant à la matrice elle reste en attente pour un prochain usage.

Pour les tableaux qui vont suivre j’ai prévu une représentation
du gènes (ARNt+anticodon+ac-am) plus parlante…….►

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Les bi-gènes liés (166 transcription 1 2,3,4) (Page38), sont composés de deux gènes (Voir ci-dessus) que les ouvriers dissocient le N° 1 est une copie du gène le N°2 est la matrice de ce gène. On retrouve un gènes liés (166 transcription 1 2,3,4) que les ouvriers séparent en quatre gènes liés (166 transcription 1)directement utilisable comme support des structures des protéines. Quant à la matrice elle reste en attente pour un prochain usage.
Chaque codon correspond à un acide aminé et l’ensemble indissociable comporte 166 structures de peptide (protéine).
Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Ce bi-gène (ARNr- Ribose) que les peptides séparent en un gène (ARNr- Ribose) directement fonctionnel ce qui veut dire apte à faire un certain

48

travail et sa matrice en réserve pour un autre usage.

Quantification du matériel disponible


Il y a de disponible 10 rassembleurs de chacun des 16 types de rassembleurs (ARNt+gt+aci- am), mais la matrice est là pour en faire d’autres. A l’avenir, le mémoire métabolique forte de l’expérience décidera du nombre à copier la première fois

Il y a de disponible 10 de chacun des 16 types de (ARNt+anticodon+aci- am) mais la matrice est là pour en faire d’autres. A l’avenir, le mémoire métabolique forte de
l’expérience décidera du nombre à copier la première fois

d’autres
Il n’y a qu’un seul ribosome léger indépendant. En cas de besoin sa matrice et là pour en faire
Il y a quatre gènes liés (166 transcription1) pour le premier et 2,3 4 pour les suivants.

49

Transcription finale des protéines

La mémoire métabolique a sur place tout le matériel nécessaire à la fabrication des protéines qui est le but du travail collectif : soit 3 gènes directement fonctionnels et un gène des structures des protéines.

Pour simplifier les textes qui suivent nous convenons dès maintenant :
- Par nature les codons et anticodons s’attirent mutuellement ce qui n’empêche pas les ouvriers de les aider à accomplir ces approches, les liaisons et toutes autres tâches nécessaires.
- Pour que les lecteurs s’y retrouvent je vous donne l’équivalent des abréviations : et vous précise l’équipe c’est toujours (des ATP+ peptides). Dans mon texte je préciser où travaille l’équipe. Sans précision c’est que le travail se fait hors du ribosome.

50

Le matériel est surplace : le ribosome, (ARNt+anticodon+aci- am) les rassembleurs (Rass+GT+aci- am) qui sont proches mais en réserve ne participant pas directement à l’ouvrage sauf en cas de pénurie. Le premier des quatre (166 transcription 1)

Dessin N°1 : le gène de transcription (4) qu’une première équipe a allongé,

commence par la marque début (AUG) (5)
Le premier (ARNt (UUA–Asn) (2) dont l’anticodon (UUA) est attiré par le codon (AAU) est mis en place. C’est alors que deux équipes interne et externe placent la partie (P) du ribosome (1) juste au-dessus de ce premier ARNt (UUA–Asn) (2)
Signalons que le ribosome (1) est garni de peptides et que la partie lourde
absente est remplacée par des ouvriers externes et internes

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations

On n’en reste là, suite au prochain tableau.

51

Dessin N°2, le ribosome léger (1) reste en place. Le codon (CGU) attire l’anticodon (GCA) du ARNt (GCA-Arg) (2) qui avec l’aide habituel est mis en place. Pendant ce temps Un ATP (3) qui tient l’acide aminé (Arg) (4) tire, en même temps sur l‘(Asn) (5) qui se libère simultanément de l’anticodon (6), et du gène de transcription (7). L’ATP (3) n’a plus qu’une chose à faire ; lier l’(Asn) à l’(Arg).

A cet instant les ouvriers internes et externes constatent que la partie du gène de structure sous la zone (P) du ribosome est vide et s’apprêtent à déplacer le ribosome d’un codon.

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations.

52

cles

Dessin N°3 : Imaginez la suite de tableau précédent : le ribosome (1) déplacé d’un codon vers la droite et l’(ARNt + la protéine en formation) (2) en place sous la zone (P) du ribosome (1). Le codon sous la zone (A) étant vide attire (ARNt+ Ala) (4) que les ouvriers ont mis en place. C’est là le début du cycle répété tout au long du gène de trascription (7).

Le cycle dans tous ses détails : l’(ARNt +Asn et Arg) (2) est lié au gène de transcription(7). Un ATP (4) tient l’acide aminé (Ala) (4) pendant que (ATP) (3) d’un coup libère la protéine en formation (2) de son codon (4) qui lui- même se délie du gène de transcription (7)

Une équipe mixte externe et interne constatant le codon vide sous la partie (P) du ribosome (1) le déplacent d’un codon sur la droite lorsqu’il est en place, le codon sous (A) attire l’anticodon (CGA) d’un ARNt (GCA-Ala) (4), qu’une équipe met en place.

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations.

Ainsi de suite jusqu’au codon stop (UAG).

53

Dessin N°4 : entre le précédent tableau et celui-ci les ouvriers ont réalisé 4 cycles. De sorte qu’ils ont déplacé, quatre fois d’un codon, le ribosome (1) et que la protéine (2) s’est allongée de 4 acides aminés. Il reste à l’ATP (3) de saisir (Asn)) et de l’autre bras délier d’un coup la protéine (2) de son codon et celui-ci du gène de transcription (7)

Les équipes interne et externe constatant que le codon sous la zone (P) du ribosome (1) est vide cherchent à le déplacer. Mais c’est impossible, le codon suivant (6) est un stop (UAG)

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations.

Le premier gène de transcription (7) étant terminé il reste les trois autres et la mission sera accomplie.

54

Les protéines ainsi formées sont une chaîne d’acides aminés rangés dans un certain ordre, celui des gène (peptides). Une fois crée la protéine longues ou courtes se replie sur elle-même. ↓

Avec des protéines vous avez des objets étonnamment subtils. Tout ce que font les cellules, ils le réalisent grâce aux protéines. Elles lient, elles fabriquent des structures rigides, des fibres, elles catalysent toute forme de réactions.
Il est possible que plusieurs se lient pour faire des travaux complexes.
Tout étant terminé les ouvriers reconstituèrent les gènes avec leur matrice :
en vue de la composition du génome.

1 Bi-gène lié-(16 ARNt+GA+anticodon)

1 Bi-gène lié (16 Rass+GT+ac-am) )

1 Bi-gène lié (166 transcription 1,2,3,4)

1 Bi-gène (ARNr- Ribosome) La mémoire métabolique

e

55

Accessoires :

L’enveloppe cellulaire :

Les acides gras qui rentrent dans la structure des phospholipides ne sont pas présents dans les eaux la lagune où il y a de l’hydrogène, oxygène (H2O) et méthane (CH4). Les ribozymes (page29) savent

édifier des acides butanoïques:…………….………………………..…………………

Butanuïque

Acide gras▼


Phospholipide▼

1
Les phospholipides tout naturellement s’assemblèrent en fragments doubles.

56

Ces fragments tout aussi naturellement formèrent des sphères.

Mais une telle membrane était étanche à tous transferts :
Pour assurer la vie d’une cellule, les sucres, les acides aminés et divers éléments nutritifs devaient y pénétrer. D’autre part les produits de dégradation devaient en sortir et des ions devaient pouvoir franchir la membrane dans les deux sens, afin de maintenir l’équilibre ionique.
Heureusement il y avait des ribozymes et des protéines nouvellement traduites capables de créer: (canaux ioniques pour les transferts d’ions, aquaporines pour le transfert d’eau par osmose) . . . etc.

57


Le dessin représente des détails qui, dans la réalité, ne sont perceptibles
qu’avec un microscope électronique.

A titre indicatif :

L’épaisseur d’une double couche phospholipide était de 8 nano mètres (10-9)
La taille d’une cellule procaryote était de 1 à 10 micro-m (10-6) soit
1000 à 10.000 nano-m.
La circonférence de l’enveloppe d’un procaryote était de 6 à 60 micro-m.
Ces chiffres permettent d’imaginer une enveloppe sphérique souple qui entourait un génome.

La construction de l’enveloppe d’une cellule fera partie des génes de stucture d’une cellule.

1 gènes structure (Phopholipides)

Puis avec sa matrice :1 bi-gène structure (Phopholipides)

58

La glycolyse recharge les ATP

L 'énergie est 1'élément essentiel de la vie et elle se trouve dans le 1'ATP qui

après avoir donné son énergie devint llil ADP (voir page 29) qm pour retrouver de l'énergie doit se lier à llile phosphate.

59

Dans la lagune, l’agitation thermique (50oC) et l’aide d’un peptide (protéines) (page 15) furent les seules sources d’énergie suffisante mais lente pour reformer un ATP.

Voilà comment par la glycolyse des ADP deviennent des ATP

C’est ce que l’on appelle un travail selon la voie métabolique dans le but de recréer deux ATP à partir d’un glucose (G) et d’un ATP qui se lient à un groupe de 6 phosphates. La nouvelle molécule (G6P) se réorganise en un fructose (F6P) à laquelle l’énergie d’un autre ATP ajoute un groupe de phosphates. Cette nouvelle molécule (FBP), de par sa nature, se divise en deux molécules G3P qui s’oxydent en formant deux molécules de NADH+H et deux molécules BPG qui deviennent deux (3PG) en perdant chacune un groupe phosphate dont l’énergie permet à deux ADP de devenir des ATP. Le groupement phosphate des deux (3PG) en se déplaçant forment deux nouvelles molécules (2PG) qui perdant l’eau deviennent deux molécules (PEP) qui en abandonnant leurs phosphates récupèrent l’énergie nécessaire à deux ADP pour devenir deux ATP. C’est la fin de la glycolyse au cours de la qu’elle 2 ATP ont perdu leur énergie mais où 4 ATP se sont créés d’où un gain de deux ATP. Le gain est faible pour une telle complexité mais il existe !
L’alignement des diverses interventions des protéines pour reconstituer 2
ATP je le désigne yans mon texte par l’expression :

1 gène (Glycolyse)

Qui avec sa matrice devient 1 bi-gène (glycolyse)

60

Cette cellule ARN se mit à vivre

Composition du génome ARN:

La connaissance de la structure du génome s’est modifiée selon le dessin de gauche mais pour garder un dessin d’expres12-1sion jutiliserai le dessin de doite.




A gauche, les protéines de couleur autour desquels s’enroulent les gènes

comme du fil autour d'une bobine.

A droite j’ai fait un dessin plus explicite.

Les protéines du cœur s’occupent de compacter les gènes du génome dont ils assurent le duplication lorsqu’il s’agit de dédoubler les cellules

L’équipe du génome prit les Bi gènes des page 31, 36,37 et 38 dans l’ordres et les lièrent les uns aux autres en un seul double brin qu’elle enroula autour du cœur en commençant par le haut

1 bi-gène lié (166 transcription 1 2 3 4)

1 Bi-gène lié-(16 ARNt+anticodon)

1 Bi-gène lié (16 Rass+GT+ac-am) )

1 Bi-gène (ARNr- Ribosome)

1 bi-gène structure (Phopholipides)

1 bi-gène (Glycolyse)

La mémoire métabolique

61

La lagune en quelque siècles est devenue un trou. Dans ses eaux se mêlaient bases, riboses, glucoses, phosphates, nucléotides et des ARN, ainsi que des ribozymes, des peptides (protéines), des ATP et des unités légères de ribosome qui assurent leur propre duplication et en dernier quelques génomes plus ou moins complets. Sans compter les produits chimiques et autres.



Dans la lagune les phospholipides (page

52) étaient actifs, ils formaient des nappes qui en se refermant en une sphère capturaient divers éléments dont de génomes incomplets comme ici à droite qui sera l’ancêtre des virus. ►

Un jour,▲ les phospholipides étaient prêts à former une sphère au-dessus de l’unique génome complet à gauche. En se refermant l’enveloppe happa un grand nombre d’éléments indispensables pour constituer le cytoplasme de l’ancêtre des êtres vivant

62

Exploitation du génome ARN


Il faut remarque que le premier gène du génome est le dernier enregistré sur le génome. (Page 57)
Les ouvriers, qui furent capturés en même temps que le génome, s’empressèrent de mettre de mettre en place le premier gène

La mémoire métabolique.

Qui restitue la façon d’utiliser le matériel et surveille le travail des protéines.

Le deuxième gène :

1 bi-gène (Glycolyse))

C’est une voie métabolique qui à partir d’un glucose parvient à créer 2

ATP, sous la surveillance de la mémoire métabolique. Le troisième gène de la liste,

1 bi-gène structure (Phopholipides).

Permet d’entretenir l’enveloppe de la cellule, sous la surveillance de la mémoire métabolique

Les 3 autres gènes :

1 Bi-gène (ARNr- Ribosome)

1 Bi-gène lié (16 Rass+GT+ac-am) )

1 Bi-gène lié-(16 ARNt+anticodon) Constituent le matériel nécessaire pour. Avec ce dernier gène

1 Bi-gène lié (166 transcrition 1,2,3,4) Traduire les codons en acides aminés.

Après ce travail de recensement les ouvriers firent comme à la (page 45) La préparation du matériel

63

Préparation du matériel

Sur le dessin ci-dessus : 1 le gène – 2 la matrice.

Le bi-gènes liés (16 rass+GT+ac-am) (Page34), est composé de deux ARN

que les ouvrriers dissocient : le N°1 est le gène, le N°2 est sa matrice.

La mémoire métabolique a demandé aux ouvriers de faire 9 copies pour en avoir 10, puis de libèrent un à un les 10 copies de chacun des 16 gènes (rass+GT+ac-am) qui sont des gènes directement fonctionnels. Quant à la matrice elle reste en attente pour un prochain usage

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Le bi-gènes liés (16.ARNt+anticodon+ac-am) (Page34), est composé de deux ARN que les ouvriers dissocient : le N° 1 est une copie du gène , le N°2 est la matrice de ce gène avec lequel les ouvriers doivent faire 9 copies pour en avoir 10. Puis les peptides libèrent un à un les

16 gènes (ARNt+anticodon+aci- am) qui sont des gènes directement fonctionnels. Quant à la matrice elle reste en attente pour un prochain usage.

(1) Le gène, (2) la matrice.


Pour les tableaux qui vont suivre j’ai prévu une représentation
du gènes (ARNt+anticodon+ac-am) plus parlante…….►

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

Les bi-gènes liés (166 transcription 1 2,3,4) (Page36), sont composés de deux gènes que les ouvriers dissocient le N° 1 est une copie du gène , le N°2 est la matrice de ce gène. On retrouve un gènes liés (166 transcription
1,2,3,4) que les peptides séparent en quatre gènes liés (166 trnscription 1) directement utilisable comme support des structures des protéines. Quant à la matrice elle reste en attente pour un prochain usage.
Chaque codon correspond à un acide aminé et l’ensemble indissociable

comporte 166 structures de peptide (protéine).

Xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

Ce bi-gène (ARNr- Ribose) que les ouvriers séparent en un gène (ARNr- Ribose) directement fonctionnel ce qui veut dire apte à faire un certain travail et sa matrice en réserve pour un autre usage.

65

Quantification du matériel disponible

Reprenons le matériel disponible sur le site :

Il y a de disponible 10 rassembleur de chacun des 16 types de rassembleurs (ARNt+GT+aci- am), mais la matrice est là pour en faire d’autres. A l’avenir, le mémoire métabolique forte de l’expérience décidera du nombre à copier la première fois

Il y a de disponible 10 de chacun des 16 types de (ARNt+GT+aci- am). mais la matrice est là pour en faire d’autres. A l’avenir, le mémoire métabolique forte de
l’expérience décidera du nombre à copier la première fois

d’autres
Il n’y a qu’un seul ribosome léger indépendant. En
cas de besoin sa matrice et là pour en faire
Il y a quatre gènes liés (166 transcription 1) pour le premier et 2,3 4 pour les suivants.

66

Exécution de la transcription :

La mémoire métabolique a sur place tout le matériel nécessaire à la fabrication des protéines qui est le but du travail collectif : soit 3 gènes directement fonctionnels et un gène des structures des protéines.

Pour simplifier les textes qui suivent nous convenons dès maintenant :
- Par nature les codons et anticodons s’attirent mutuellement ce qui n’empêche pas les ouvriers à les aider à accomplir ces approches, les liaisons et toutes autres tâches nécessaires.
- Pour que les lecteurs s’y retrouvent je vous donne l’équivalent des abréviations : et vous précise l’équipe c’est toujours (des ATP+ peptides). Dans mon texte je préciser où travaille l’équipe. Sans précision c’est que le travail se fait hors du ribosome.

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Le matériel est surplace : (1) le ribosome, (2) (ARNt+anticodon+aci- am) (3) les rassembleurs (Rass+GT+aci- am) qui sont proches mais en réserve ne participant pas directement à l’ouvrage sauf en cas de pénurie. (4) le premier des quatre porteurs de structure utilisé (166urtes se replie sur elle- transcription1)

Dessin N°1 : le gène de transcription (4) qu’une première équipe a allongé,

commence par la marque début (AUG) (5)
Le premier (ARNt (UUA–Asn) (2) dont l’anticodon (UUA) est attiré par le codon (AAU) est mis en place. C’est alors que deux équipes interne et externe placent la partie (P) du ribosome (1) juste au-dessus de ce premier ARNt (UUA–Asn) (2)
Signalons que le ribosome (1) est garni de peptides et que la partie lourde
absente est remplacée par des ouvriers externes et internes

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations

On n’en reste là, suite au prochain tableau.

68

Dessin N°2, le ribosome léger (1) reste en place. Le codon (CGU) attire l’anticodon (GCA) du ARNt (GCA-Arg) (2) qui avec l’aide habituel est mis en place. Pendant ce temps Un ATP (3) qui tient l’acide aminé (Arg) (4) tire, en même temps sur l‘(Asn) (5) qui se libère simultanément de l’anticodon (6), et du transcription (7). L’ATP (3) n’a plus qu’une chose à faire ; lier l’(Asn) à l’(Arg).

A cet instant les ouvriers internes et externes constatent que la partie du gène de structure sous la zone (P) du ribosome est vide et s’apprêtent à déplacer le ribosome d’un codon.

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations.

69


Dessin N°3 : Imaginez la suite de tableau précédent : le ribosome (1) déplacé d’un codon vers la droite et l’(ARNt + la protéine en formation) (2) en place sous la zone (P) du ribosome (1). Le codon sous la zone (A) étant vide attire (ARNt+ Ala) (4) que les ouvriers ont mis en place. C’est là le début du cycle répété tout au long du gène de transcription (7).

Le cycle dans tous ses détails : l’(ARNt +Asn et Arg) (2) est lié au gène de transcription (7). Un ATP (4) tient l’acide aminé (Ala) (4) pendant que (ATP) (3) d’un coup libère la protéine en formation (2) de son codon (4) qui lui- même se délie du gène de transcription (7)

Une équipe mixte externe et interne constatant le codon vide sous la partie (P) du ribosome (1) le déplacent d’un codon sur la droite lorsqu’il est en place, le codon sous (A) attire l’anticodon (CGA) d’un ARNt (GCA-Ala) (4), qu’une équipe met en place.
La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations.
Ainsi de suite jusqu’au codon stop (UAG).

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Dessin N°4 : entre le précédent tableau et celui-ci les ouvriers ont réalisé 4 cycles. De sorte qu’ils ont déplacé, quatre fois d’un codon, le ribosome (1) et que la protéine (2) s’est allongée de 4 acides aminés. Il reste à l’ATP (3) de saisir (Asn)) et de l’autre bras délier d’un coup la protéine (2) de son codon et celui-ci du gène de transcription (7)

Les équipes interne et externe constatant que le codon sous la zone (P) du ribosome (1) est vide cherchent à le déplacer. Mais c’est impossible, le codon suivant (6) est un stop (UAG)

La mémoire métabolique a enregistré les diverses manipulations.

Le premier gène de structure (7) étant terminé il reste les trois autres et la mission sera accomplie.

71

Les protéines ainsi formées sont une chaîne d’acides aminés rangés dans un certain ordre, celui des gène (peptides). Une fois crée la protéine longues ou courtes se replie sur elle-même. ↓

Avec des protéines vous avez des objets étonnamment subtils. Tout ce que font les cellules, ils le réalisent grâce aux protéines. Elles lient, elles fabriquent des structures rigides, des fibres, elles catalysent toute forme de réactions.
Il est possible que plusieurs se lient pour faire des travaux complexes.

72

Inversion du génome ARN en ADN


Au terme d’un certain temps, cette première cellule (dessin de droite) ayant accompli son cycle de vie et principalement la réalisation des protéines rassembla les Bi-gènes (p 46) que les protéines du génome assemblèrent les uns aux autres en un seul brin qu’ils enroulèrent autour du cœur du génome ci-contre.
Les obligations de la vie obligèrent l’extension de la cellule selon le dessin à droite en dessous……………………► Quant aux outils multipliés plusieurs fois ils furent réduit en nucléotides qui retrouverons rapidement un usage comme la réplication d’un second génome.

Justement s’était l’heure de la réplication du gnome, les protéines s’activèrent autour mais plus d’uracile sous sa forme habituelle. La polymérases envoya ses épiques chercher des uraciles ou des remplaçants. Celles-ci sont
revenues rapidement avec des thymines (T) et leur complément l'adénine (A). La polymérase ordonna de remplacer, dans le génome déjà réalisé, les U par des T et d’entreprendre le second génome en respectant (A avec T) et (C avec G). Elle précisa : la réplication du génome se fera en deux phases.
Les protéines furent rapides à rectifier ce premier génome et à le prendre pour réaliser la première phase de sa réplication.

73

Duplication du génome ADN

Première phase de duplication :

Il s’agit de copier le brin 5’du génome et de bobiner le brin 3’

Il en résulta la copie du génome (1)

Seconde phase de duplication :

Il s’agit de reprendre le brin 3’ qui bobiné présente l’extrémité 5’

74

Premiers descendant ADN

Il en résulte la seconde copie du génome (2)

La cellule (1) a cédé les deux copies de son génome et une partie de son cytoplasme à deux cellules filles encore liées (2) qui se sont séparées en (3).


Ces deux premières cellules sont conformes à toutes les cellules actuelles des plus simples aux plus complexes.
Prenons l’exemple de l’une des deux cellules où les ouvriers du génome s’empressèrent non pas de dérouler le génome mais d’y prélever un ARN messager qu’ils remirent aux ouvriers de la cellule.
.

75

Transcription ADN en ARN messager :


ARN messager▼ génome
ADN▼

L’ARN polymérase et ses protéines ont ouvert le double brin sur une quinzaine de paires de bases pour y permettre l'insertion des ATP et des protéines qualifiées pour démarre la transcription et sa progression sur l'ADN matrice, selon le dessin ci-dessus. Malgré le peu de place les ATP et le peptides (protéine) y travaillèrent comme à l’habitude.


Dès que les protéines de la cellule eurent l’ARN messager ils mirent en place la glycolyse reconstituant des ATP. C’est en effet un processus qui doit être perpétuel, les ATP ayant une courte vie.
Puis ils mirent en place tous les gènes fonctionnels et aux ouvriers la façon de les employer. La production de protéine fut parfaite. La vie de la cellule se poursuivit jusqu’à sa duplication et ainsi de suite pour toute les cellules.

76

La Lagune disparait :

Un jour, après la duplication de multiples cellules aux génomes immuables, une grande marée balaya l’espace de l’ancienne lagune et emporta tout ce qui restait dans le trou.
Les premières cellules se retrouvèrent dans les océans et les baies où les éléments nécessaires à leur survie étaient extrêmement dilués. Mais elles emportaient dans leur mémoire métabolique la façon de construire leurs structures, le moyen de les animer et comment ils participent à l’action commune.
Sur le chemin de l’évolution les êtres vivants franchirent les étapes de la complexité : des unicellulaires aux pluricellulaires, tant du règne végétal qu’animal jusqu’à l’émergence de l’Homme.

77

GENEALOGIE dos ANIMAUX

100

CORAUlll

!

78

Conclusion

Pour reconstituer la première cellule il était nécessaire de se situer dans une lagune et d’avoir recours à la mémoire métabolique pour donner la vie aux élément inanimés.
La mémoire métabolique trouva son origine en même temps que la vie Mais les physiciens n’en eurent connaissance que récemment, lorsqu’ils en trouvèrent dans les descendent des premières cellules comme les procaryotes.
Mes recherches se sont limitées par exemple, il était inutile de rechercher à reconstituer des ARN ou ADN avec les mêmes codons ou anticodons qui seraient dans le même ordre que ceux d’aujourd’hui, d’abord parce que c’est impossible et d’autre part inutile puisque ce ne sont que des supports de gènes.
Il ne fallait pas chercher l’origine des cellules dans leur ensemble, mais seulement l’élément fondamental relatifs au but de leur vie, comme par exemple :l’ARN messager qui porte en lui les deux gènes fondamentaux d’une cellule : l’ARNt (transfert) et le rassembleur qui à eux deux ont révélé le code génétique.et ont réalisé la transcription d’une suite de codons en protéine.
Avez-vous remarqué le peu et simple de matériel qu’il faut pour satisfaire le but d’une cellule : seulement cinq sortes d’atome : phosphore, hydrogène, azote, carbone et oxygène qui se sont assemblés en quatre bases, un ribose, un phosphate rien d’autre pour fabriquer des protéines dont la multiplication sera le moteur de l’évolution.

Interlude : cette simplicité me suggère qu’en cas de pénurie, les protéines étaient capables de reconstituer la pièce manquante.

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Revenons au sujet : la théorie de Charles Darwin, qui explique « l'évolution biologique des espèces par la sélection naturelle » est aujourd’hui, quasiment admise par tous les scientifiques qui cependant ignorent comment elle se réalise bien qu’il circule une explication fondée sur la structure des gènes actuels.

Les introns sont les portions, non codante, d'un gène, qui sont éliminées par un processus d'excision programmé. De la sorte, il ne reste que les exons qui rassemblés reconstituent le gène.
Il est important de signaler que les introns se présentent principalement dans les gènes codant des protéines car ce sont elles qui dans chaque gène fonctionnel créent ses particularités. (voir page 35).
L’idée est simple : les physiciens ont admis que des erreurs se produisent dans les gènes lors de leurs copies. La protéine du contrôle rectifie l’erreur et la met en intron. Au bout d’un temps indéterminé, les introns de chaque gène, sont plus chargés ou nombreux et lors d’un besoin d’une adaptation à leur environnement, l’ensemble est mis à contribution pour modifier les précédents gènes ou en créé de nouveaux.

Voilà comment, avec patience, les premières cellules en multipliant des erreurs parviendront à accroitre les protéines qui créèrent le chemin de l’évolution que les êtres vivants suivront depuis les unicellulaires jusqu’aux multicellulaires, tant du règne végétal qu’animal jusqu’à l’émergence de l’homme.

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