Généalogie panoramique
FREMONDIERE
Audrey
LIEU
Département
Né le : 29.12.1983 Cormeille en Parisis 95

   
Tableau N° 5-a Fiche N° 580-a Parents N°  

Si un N° est affiché, cliquez dessus pour accéder au tableau où figure les parents du conjoint ou de la conjointe

Si l’histoire familiale n’est pas présente consultez celle du couple ancêtre en tête du tableau.

L’histoire familiale d’un couple sur font bleu avec (suite XX-x) est reportée sur la fiche du couple ancêtre du tableau concerné.



Histoire Familiale

 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Maurice Victor COLIN  raconte un épisode de la guerre de 1914 / 1918
 
« Depuis le début de la guerre je suis agent de liaison à la IIéme Compagnie du 119ème R. I.
Dans la nuit du 11.08.1918, je dois rejoindre un groupe de reconnaissance qui s'était infiltré entre les lignes ennemies près de Ressons-sur-Metz (60). Je connais le secteur. Je parcours des tranchées abandonnées. J'arrive, je remets mon pli à une sentinelle et j'attends la réponse. Quelques secondes, plus tard, un coup de sifflet, je me retourne. Des Allemands me tiennent en joue ; je cherche à fuir mais ils me tirent dessus. Je tombe.
Je n'ai rien… Une balle avait touché mon casque et le choc m'avait étourdi... Entendant les coups de feu, des camarades surgissent le revolver au poing. C'est trop tard, une vingtaine de boches leur tirent dessus, l'un des nôtres tombe, un sergent, je crois ; un autre est blessé. Il n'y a plus rien à faire, nous sommes faits prisonniers. Les Allemands m'emmènent au chef de section du 162ème Régiment d'Infanterie Saxonne. Je suis bien traité. Je leur demande à boire. Ils me donnent du pain et de leur café. Dans la nuit, nous partons pour la brigade où je suis interrogé par un capitaine d'Etat-major qui parle français. Vers cinq heures du matin, nous sommes conduits à la division. Nous arrivons à neuf heures, un officier m'interroge jusqu'à midi... Le lendemain, avec les camarades faits prisonniers en même temps que moi, après une marche de 20 kilomètres sous un soleil de plomb, nous arrivons à Ham où nous sommes parqués dans un camp qui contient déjà trois à quatre mille prisonniers, sans compter les puces et les poux... L'armée française ayant repris l'offen­sive, le 27 août, nous partons pour Saint-Quentin... Origny ... Fresnoy-le-Grand. Le 9 septembre, nous embarquons dans des wagons à bestiaux. : nous traversons le Nord de la France et la Belgique. Le 12 septembre, nous arrivons à Aix-la-Chapelle. Le lendemain, nous débar­quons à Dülmen, à 40 Km de Münster. Le 27, nous sommes réveillés à 5 heures. Après l'ap­pel, vers 6 h 30, nous sommes emmenés pour travailler dans une mine de sel gemme...

Le 11 novembre, l'armistice est signé. Le 9 décembre, je suis rapatrié. Je reprend à Trouville-sur-mer mon trvail de mécanicien en automobile

Le 28.08.1919, Maurice Victor COLIN épouse à Pont-Audemer, Marie CHEMIN , sa cousine au 4 ème degré. Le couple habita, boulevard d'Hautpoul, où le 20.06.1920, Marie, à l'heure du feu d'artifice de la Saint Jean, mit au monde un garçon: Michel. 

Début 1922, Maurice Victor COLIN, revint à Pont-Audemer travailler chez son beau-père, jules Victor CHEMIN. le couple habita, 9 rue de la Seül. où, le 15.10.1922, naquit leur fille: Micheline.

Début 1923, Maurice Victor COLIN reprit l'atelier et le fond de commerce de la rue d'Orléans, que lui loua son beau-père. Lequel se retira dans une maison avec jardin , 113, route de Rouen à Pont-Audemer.

Maurice Victor COLIN, sa femme et ses enfants, demeurèrent dès lors,  au dessu du magasin, rue d'Orléans où



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